Le modèle a été encore critiqué comme suggérant que la répétition est le processus clé qui initie et facilite le transfert de l`information dans LTM. Il y a très peu de preuves à l`appui de cette hypothèse, et le rappel à long terme peut en fait être mieux prédit par un cadre de niveaux de traitement. Dans ce cadre, les éléments qui sont encodés à un niveau plus profond et plus sémantique sont montrés pour avoir des traces plus fortes dans la mémoire à long terme. [30] cette critique est quelque peu infondée car Atkinson et Shiffrin indiquent clairement une différence entre la répétition et le codage, où le codage s`apparente à des processus élaborés que les niveaux de traitement appelleraient le traitement en profondeur. [1] à cet égard, le cadre de niveaux de traitement pourrait être considéré comme plus d`une extension du modèle Atkinson-Shiffrin plutôt qu`une réfutation. [31] alors que le modèle multi-magasins (voir ci-dessus) a fourni un aperçu convaincant de la façon dont les informations sensorielles sont filtrées et rendues disponibles pour rappel en fonction de son importance pour nous, Alan Baddeley et Graham Hitch ont vu le magasin de mémoire à court terme (STM) comme étant simpliste et a proposé un modèle de mémoire de travail (Baddeley & Hitch, 1974), qui remplacent la STM. Ce modèle suggère que la profondeur ou le niveau auquel nous traitons l`information détermine sa place dans LTM et aussi comment nous rappelons que l`information. Dans ce modèle, comme avec la plupart des modèles de mémoire, la mémoire à long terme est supposée être presque illimitée dans sa durée et sa capacité. Il est le plus souvent le cas que les structures cérébrales commencent à se détériorer et échouer avant toute limite d`apprentissage est atteint. Cela ne veut pas supposer que tout élément qui est stocké dans la mémoire à long terme est accessible à tout moment de la durée de vie. Il est plutôt noté que les connexions, les repères ou les associations à la mémoire se détériorent; la mémoire reste intacte mais inaccessible. [1] il convient de noter qu`un modèle alternatif, connu sous le nom de modèle de niveaux de traitement a été proposé par Fergus Craik et Robert Lockhart en 1972, et postule que le rappel de mémoire, et la mesure dans laquelle quelque chose est mémorisé, est une fonction de la profondeur de mental traitement, sur une échelle continue de faible (perceptuel) à profonde (sémantique). Sous ce modèle, il n`y a pas de structure réelle à la mémoire et aucune distinction entre la mémoire à court terme et à long terme.

Richard Atkinson et Richard Shiffrin ont proposé une théorie de mémoire influente connue sous le nom de modèle multi-magasins en 1968. Ce modèle a suggéré que l`information existe dans l`un des 3 États de mémoire: les magasins sensoriels, à court terme et à long terme. L`information passe d`une étape à l`autre, plus nous la répétons dans nos esprits, mais nous pouvons disparaître si nous ne faisons pas assez attention à elle. Il présente une autre alternative au modèle de multi-magasin qui suggère l`information est transférée à LTM par la répétition (répétition). En raison de ce qui précède et d`autres critiques dans les années 1970, le modèle original a subi de nombreuses révisions pour tenir compte des phénomènes qu`il ne pouvait pas expliquer. Le modèle de «recherche de mémoire associative» (SAM) est le point culminant de ce travail. Le modèle SAM utilise un système de mémoire à deux phases: les magasins à court et à long terme. Contrairement au modèle original Atkinson – Shiffrin, il n`y a pas de magasin sensoriel dans le modèle SAM. à l`époque de la publication originale, il y avait un schisme dans le domaine de la mémoire sur la question d`un processus unique ou un modèle de mémoire à double processus, les deux processus faisant référence à la mémoire à court terme et à long terme.

23 Atkinson et Shiffrin citent des études de lésions hippocampales comme preuve convaincante d`une séparation des deux magasins [25]. [1] ces études ont montré que les patients présentant des lésions bilatérales à la région de l`hippocampe n`avaient presque aucune capacité à former de nouveaux souvenirs à long terme, bien que leur mémoire à court terme restait intacte. On peut aussi se familiariser avec des éléments de preuve similaires trouvés dans l`étude de Henry Molaison, connu sous le nom de S.M., qui subit une grave lobectomie bilatérale médiale qui enlève la plupart de ses régions hippocampes [26]. Ces données suggèrent qu`il y a effectivement une séparation claire entre les magasins à court terme et à long terme.